Quand j’ai commencé à voyager en Europe, Asie, Afrique ou Amérique, j’ai toujours été surprise par ma facilité à trouver très rapidement toutes sortes de gens avec qui connecter, sans même parfois pouvoir parler la même langue. Je ne comprenais pas comment un étranger me donne autant l’impression de me connaitre et de me comprendre que les propres membres de ma famille.

 

 

J’ai donc commencé à les prendre en photo, en décrivant nos rencontres et nos moments partagés, comme si je voulais créer une extension à l’album photo de ma famille, en cherchant partout dans le monde de nouveaux membres.

Ma principale motivation était l’espoir qu’un jour mes parents et grand frères découvrent ces histoires et comprennent la jeune femme que j’étais devenue.

 

 

Jusqu’à seulement récemment, je n’avais jamais donné l’occasion à ma famille de voir mon travail. Je ne pense pas que cette décision était totalement consciente. Mais une fois ma confiance en moi établie, grace aux yeux de ces inconnus, ne pas dévoiler mon travail était devenu un acte de rébellion, poussé par la peur d’être jugée, craignant de ne pas être comprise ou aimée autant que ces inconnus m’avaient aimé.

La photographie et l’écriture deviennent petit à petit mon moyen d’expression. Il faut du temps pour pouvoir se découvrir et trouver sa voix. Une fois trouvée, s’est sans hésiter qu’il nous faut la partager, en commençant avec sa propre famille, peu importe le temps qu’il faudra pour qu’une entente s’installe.

 

The Wander Woman

J’abandonne tout pour dessiner sur la carte de France, en 80 jours un coeur, au volant de mon van aménagé,
tout en photographiant et en partageant les histoires des gens que je rencontre.
Qui m’aime me suive!

 

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